Comment se produit un accident vasculaire cérébral ?

Publié le : 04 juin 20216 mins de lecture

L’AVC ou accident vasculaire cérébral est une défaillance de la circulation sanguine au niveau du cerveau. Il est causé par l’obstruction ou la rupture de du vaisseau sanguin se trouvant dans le cerveau. L’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques, l’utilisation de contraceptifs hormonaux associée au tabagisme, la consommation excessive de boissons alcoolisées, la sédentarité, l’obésité et l’utilisation de drogues interdites et d’anorexiques sont des facteurs importants liés à sa manifestation. On distingue deux types d’AVC : l’accident vasculaire cérébrale hémorragique et l’accident vasculaire cérébrale ischémique.

Accident vasculaire cérébral : comment se produit-il ?

D’après l’utilisation du mot « accidents », les signes et symptômes d’une rupture de vaisseau sanguin dans le cerveau sont toujours soudains. En général, les personnes qui souffrent d’un accident vasculaire cérébral peuvent présenter une faiblesse d’un côté du corps, une perte de sensibilité ou du champ visuel d’un œil ou des deux yeux, des vertiges, des difficultés à parler ou à comprendre des mots simples et même une perte de conscience ou des convulsions.

Un accident vasculaire cérébral hémorragique se caractérise par une hémorragie dans une partie du cerveau à la suite de la rupture d’un vaisseau sanguin ou communément appelée un infarctus cérébral.

Ces saignements peuvent se produire de deux façons :

Subarachnoïde : un vaisseau à la surface du cerveau se brise, répandant du sang dans l’espace entre le cerveau et le crâne ;

Hémorragie intracérébrale : la fuite de sang se fait au milieu du tissu cérébral.

Par ailleurs, l’AVC ischémique se produit quand les cellules du cerveau commencent à nécroser par manque d’oxygène. La nécrose est due à une obstruction (Thrombose) présente dans le vaisseau sanguin empêchant la circulation sanguine de se faire correctement. L’AVC ischémique peut également se produire si l’artère est compressée. Dans ce cas, il s’agit d’une sténose.

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Les principaux facteurs d’un AVC

Il existe deux principaux facteurs de l’AVC :

– L’hypertension : l’augmentation et la variation de la pression artérielle exposent les parois vasculaires à une fragilisation. Cela concerne aussi les vaisseaux sanguins du cerveau. Ils sont ainsi sujets à des ruptures et sont donc à l’origine de l’hémorragie.

– L’hypercholestérolémie : qui signifie que le patient possède une teneur anormalement élevée en cholestérol dans le sang. Les micelles de cholestérols se regroupent et forment de petites plaques qui vont à leur tour causer l’obstruction du vaisseau sanguin. Il y a alors la thrombose.

Par ailleurs, il y a d’autres facteurs à risques tenir en compte comme l’age, le diabète, les maladies cardiaques, l’utilisation de contraceptifs hormonaux associée au tabagisme, la mauvaise alimentation, la sédentarité, l’obésité et la consommation de drogues dures.

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Les traitements de l’AVC

Avant toute chose, il est important de noter que l’AVC est une urgence médicale. Sa prise en charge est nécessaire et doit être rapide pour éviter d’importantes lésions.

Afin de diminuer les risques d’AVC, les tests de santé de routine sont essentiels pour tous ceux qui veulent échapper à la possibilité de subir les accidents vasculaires cérébrales. Sans les simples examens de routine, le diagnostic vient après l’accident vasculaire cérébral, lorsque la personne aura des séquelles motrices, un changement de langage, et/ou une perte de force. Afin de diagnostiquer un éventuel cas d’accident vasculaire cérébral chez un patient ayant manifesté ces symptômes, les médecins effectuent des tests de neuro-imagerie, tels que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), dès l’arrivée aux urgences de l’hôpital. Ces tests sont capables de montrer l’emplacement et la taille du saignement.

Les traitements peuvent être chirurgical ou clinique. Selon le volume de la lésion, la localisation et l’état clinique du patient, le processus chirurgical vise à retirer le sang de l’intérieur du cerveau. Le clinicien quant à lui cherche à contrôler la pression artérielle et les complications telles que les crises et les infections. Dans les deux cas, l’objectif primaire est de minimiser les dommages du cerveau afin d’éviter d’éventuelles séquelles sur le patient.

Dès que l’état du patient est stable, sans risque pour l’état neurologique ou clinique, la réadaptation commence également. Les orthophonistes, les physiothérapeutes, les kinésithérapeutes, les infirmières et les ergothérapeutes, en se basant sur les séquelles neurologiques, élaborent des thérapies dans le but de récupérer les capacités altérées par l’attaque et de garantir la qualité de vie et la bonne santé du patient.

La prévention de l’AVC

Selon une étude, le simple fait d’adopter une hygiène de vie saine améliore et protège l’état de santé générale de 80% contre l’AVC.  Il est également essentiel d’effectuer des examens médicaux réguliers, des exercices physiques et d’avoir une bonne alimentation.

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